GLORY 66 : Cédric DOUMBE et Anissa MEKSEN indétrônables

Nos deux champions français du GLORY ont brillé de mille feux hier à Paris. Cédric DOUMBE a terrassé Alim NABIYEV en deux rounds. Anissa MEKSEN n'a elle eu besoin que d'une seule reprise pour conserver sa ceinture face à Sofia OLOFSSON.

Dès les premières secondes, Sarah MOUSSADAK tente des accélérations avec des combinaisons interminables. Elle force avec son anglaise et touche en face-corps. Aurore DOS SANTOS encaisse mais elle décide d’allonger ses poings et ses genoux pour toucher, et ça fonctionne très bien. MOUSSADAK cherche le contact en avançant systématiquement sur DOS SANTOS qui malgré son allonge continue de boxer à la distance de son adversaire. Elle se met à user de ses jambes en contre mais se sera trop tard pour rattraper son retard puisque c’est MOUSSADAK qui repartira avec la victoire. 

Guerric BILLET a un sacré rythme, il met l’intensité qu’il faut pour être efficace sur ses enchainements poing et pieds. Goldie GALLOWAY suit la cadence en faisant parler à son tour sa précision et sa fluidité. BILLET est lancé, il ne lâche pas sa cible de vue et arrive à faire compter GALLOWAY au deuxième round. La cause de ce compte est un coup de pied retourné qui arrive pile poil au foie de GALLOWAY, celui-ci grimace tellement la douleur est forte. On pense même que la reprise du combat est compromise mais le Britannique se relève et retourne au front. Cela lui donne paradoxalement un nouvel élan puisqu’il décide d’accélérer et se livre à une véritable guerre en poings avec le Français. BILLET garde le cap et cette fois-ci il mitraille la jambe de son adversaire. GALLOWAY ne se laisse pas faire pour autant, il répond coup pour coup mais lla messe est dite, Guerric BILLET est déclaré vainqueur à la fin des trois rounds.

Le combat à peine commencé, Matej PUNAZ impose un premier compte à Matthieu CEVA . Il a reçu un dur crochet qui l’envoie au tapis. Il repart mais c’est difficile pour lui. PUNAZ fonce sur CEVA pour continuer son travail en anglaise,  réussit une nouvelle fois à faire compter le Français. Mais c’est sans surprise, qu’une énième droite mettra fin au combat. 

Vlad TUINOV a des enclumes à la place des poings, il malmène avec puissance Mickaël PALANDRE qui ne prend pas peur pour autant et reste calme. TUINOV use énormément de son anglaise et utilise moins ses jambes. A l’inverse, PALANDRE distribue avec ses jambes pour contrer ou déstabiliser. Grâce à ce game plan, il arrive à inverser la tendance du combat qui était jusqu’ici à l’avantage de TUINOV. Avec la fatigue, ses poings sont moins efficaces, PALANDRE continue sa stratégie avec efficacité et c'est ainsi lui qui est déclaré gagnant par décision partagée. 

Les deux hommes ont un style similaire et rivalisent de percussion. Ils commencent à se départager réellement dans la deuxième reprise, Aleksei ULIANOV a compris qu’il devait utiliser son middle et son  high kick arrière avec puissance pour parvenir à ses fins face au gaucher qu'est Masaya KUBO. Celui-ci tente de rivaliser mais c’est sans succès. Il est d’ailleurs compté au troisième round après une sortie d’enchainement. Le combat reprend, le gong sonne la fin de la rencontre. Et c’est sans surprise que ULIANOV en ressort vainqueur. 

Nordine MAHIEDDINE monte tout de suite en high kick, il lève sa jambe si facilement qu’il répète la technique plusieurs fois. Il a des combinaisons toniques et efficaces. Le Croate calcule ce qu’il fait sans se précipiter, il déclenche très souvent ses poings, ses jambes, suivis d’un genou sauté. A la deuxième reprise, MAHIEDDINE a une baisse de régime, et PLAZIBAT peut alors un peu plus imposer sda boxe. MAHIEDDINE trouve la force pour surpasser son adversaire avec de la vitesse dans ses enchainements. PLAZIBAT a du mal à suivre, c’est à son tour d’avoir un coup de mou. Ceci ne sera pas désavantageux puisqu’il est déclaré vainqueur à l’unanimité.

Combat électrique ! C’est du à toi à moi. Stoyan OPRIVLENSKI a un temps d’avance en fin de combinaison. Il esquive souvent les ripostes en poings de JARAYA qui reste très proche de son adversaire. KOPRIVLENSKI garde le cap mais les choses deviennent plus difficile lorsque que JARAYA s’aide des saisies pour toucher tout de suite derrière. Il revient bien dans le pointage et perturbe clairement le jeu de KOPRIVLENSKI. C’est lors de cette belle remontée que l’arbitre décide d’emmener JARAYA se faire osculter. Il a l’arcade ouverte et la médecin décide d’arrêter le combat. La blessure est trop ouverte.

Artur GORLOV est au dessus. Il fait ce qu’il veut en commençant souvent avec son anglaise suivi de ses déplacements. Yegish YEGIAN part au contact un peu la fleur au fusil car il déclenche sans être convaincu de ce qu’il va faire. GORLOV poursuit sa stratégie sans trop d’encombres. C’est dans les dernières minutes que YEGIAN tente de toucher avec ses jambes mais il est déjà trop tard. GORLOV ressort gagnant du combat.

C’est Donegi ABENA qui déroule les premières combinaisons en gênant la boxe d’Artem VAKHITOV. ABENA tient le centre du ring, il est moins puissant mais n’en demeure pas moins actif. VAKHITOV se déplace, il bouge sa tête puis son buste pour toucher avec sa jambe gauche en middle ou en high kick mais ils arrivent la plupart du temps dans les gants. Il tente de trouver le moment opportun pour riposter mais le style d’ABENA le dérange vraiment et lui empêche d'exprimer ses qualités pugilistiques. Un high kick arrive au visage de VAKHITOV fait trembler la salle mais finalement ce n’est rien de méchant puisqu’il continue le combat en usant de ses mouvements du buste. Les efforts d’ABENA seront vains puisque VAKHITOV est déclaré grand gagnant du combat.

Felipe MICHELETTI se sert bien de ses middles qui arrivent dans les avants bras de Luis TAVARES. Celui-ci décide de travailler beaucoup son anglaise en oubliant un peu trop ses jambes. Il esquive tout de même beaucoup des attaques en anglaise de MICHELETTI mais ce dernier continue de matraquer les bras de son adversaire. TAVARES peut être très dangereux lorsqu’il esquive mais il ne se sert pas de cet atout réellement pour marquer plus de points. A la fin des trois rounds, le travail en jambes de MICHELETTI est récompensé puisqu’il l’emporte à deux juges à un.

Le combat a peine commencé qu’HAMICHA fait compter Adam HADFIELD après un middle qui l’envoie au tapis, il repart mais on sait qu’HAMICHA va tout donner pour refaire compter. C’est ce qui se produit quelques secondes plus tard. En envoyant un crochet qui arrive pile poil au niveau du foie, HADFIELD retourne au tapis, se relève mais l’arbitre décide de l’arrêter.

Les hostilités ont à peine le temps de commencer avec des enchainements des deux cotés qu'Anissa MEKSEN touche Sofia OLOFSSON avec un terrible high kick qui ouvre l’arcade de la Suédoise. Après une visite auprès du médecin, on laisse repartir OLOFSSON. MEKSEN décide alors de s’acharner sur elle, en touchant le visage au maximum et ce qu’on attendait arriva. OLOFSSON est arrêtée. Anissa MEKSEN reste championne du GLORY avec la manière.

Cedric DOUMBE n’a pas de temps à perdre, il montre tout de suite que c’est lui le patron. Il déborde d’agressivité, il déploie toute son artillerie en mettant légèrement son buste en avant pour attaquer Alim NABIYEV. La rencontre devient très rapidement électrique lorsque NABIYEV frappe DOUMBE alors que celui-ci est dos à lui. Il s’autorise plusieurs coups interdits derrière la tête. L’arbitre intervient enfin pour faire une remontrance à lNABIYEV. Bien évidemment, cela donne une rage supplémentaire au Français qui repart au combat avec panache. NABIYEV boxe en contre-attaque, il reste dos au corde, attend DOUMBE pour tenter de le contrer. Quand il s’approche de lui c’est uniquement pour piquer avec ses genoux directs qui n’ébranlent pas du tout notre champion. Dans le second round, les choses s’accélèrent, NABIYEV, après avoir reçu une belle gauche en ligne, remue ses hanches pour titiller DOUMBE. Chose qu’il va regretter puisque DOUMBE nous offre un festival de gauche-droite, crochet, uppercut sans que tout cela soit bloqué. NABIYEV vacille, tente de ne pas subir en envoyant un genou avec saisie. Au même moment DOUMBE passe au dessus de son bras gauche pour caler un gros crochet droit. NABIYEV va au tapis, il est sonné ! Il reprend le duel mais DOUMBE envoie une seconde fois son adversaire au sol. L’arbitre arrête le combat sur le champ. Mr Cedric DOUMBE reste le champion incontournable et continue son règne au sommet du trône.