Superbe prestation de Souwer au K-1 World Max Champions' Challenge
Par Monty DiPietro le vendredi 15 septembre 2006
Détails de l'évènement :
Le Lundi 04 Septembre 2006
Ariake Colosseum
2-2-22 Ariake, Koto-ku
Tokyo
Japon
2-2-22 Ariake, Koto-ku
Tokyo
Japon
TOKYO, le 3 septembre 2006 -- Andy Souwer, Albert Kraus et Buakaw Por Pramuk ont tous gagné leurs combats ce soir au K-1 World Max Champions' Challenge. Le challenge des champions est un évènement se déroulant en un match opposant les anciens champions du K-1 World Max ainsi que des talents émergeants.
Tous les combats sont disputés selon les règles du K-1 – trois rounds de trois minutes et un éventuel round supplémentaire en cas d’égalité.
L’évènement principal opposait le favori local Takayuki Kohiruimaki au champion du Max 2005 Andy Souwer, un shoot boxeur hollandais. Kohiruimaki avait perdu contre Souwer par décision l’été dernier, donc c’était en quelque sorte une revanche pour le kick boxeur japonais.
Kohiruimaki pris l’initiative assez tôt, testant en jabs, avançant avec des low kicks, avec des combinaisons bien vues et toucha Souwer à la tête. Mais lors du second round ce fut Souwer qui mena, lâchant une rafale de coups de poings qui firent tituber Kohiruimaki. Souwer boxait rapidement et durement, poursuivant Kohiruimaki et à la fin du round, le combattant japonais, désespéré, se vit adresser un carton jaune pour corps à corps à outrance.
Dans le troisième round Souwer fut de nouveau implacable avec ses poings, et Kohiruimaki couvert de sang tomba sur ses genoux, succombant aux coups de son adversaire. A son crédit Kohiruimaki avait tenu jusqu’au bout de ce combat dont la victoire revint à Souwer par une confortable décision unanime.
"Je pensais qu’il serait plus agressif," déclara Souwer après son combat, "j’ai donc combattu comme un tigre à partir du second round. Je voulais un KO mais de toute façon je suis heureux d’avoir gagné. Je voulais montrer à mes fans l’esprit du shoot boxing!"
Tatsuji du Japon rencontra Mike Zambidis de Grèce dans les premiers matchs. Zambidis eut de bons mouvements, arrivant par le bas avec sa droite et ses genoux; il toucha son adversaire solidement avec une droite au milieu du premier round. Tatsuji était rapide et créatif et dans le second round passa deux coups de poings. Le combat se termina de façon passionnante, et Zambidis remporta la victoire par décision unanime.
Le nigérien Andy Ologun, le plus jeune frère du populaire présentateur de la télévision japonaise Bobby Ologun, fit ses débuts dans le K-1 ici contre Kazuya Yasuhiro. Ologun lança deux high kicks pas trop mal et montra quelques talents en jab et de bons coups de genoux, mais à part cela, le plus expérimenté Yasuhiro pris le dessus dans ce combat, manœuvrant et frappant son adversaire à outrance afin de remporter la victoire par décision majoritaire.
Le kick boxeur japonais Hayato rencontra l’ukrainien Artur Kyshenko âgé de 19 ans lors du combat suivant. Tous deux avaient un bon travail de jambe mais Hayato était meilleur avec ses poings, avançant sur son adversaire pour marquer avec de rapides combinaisons et un direct du droit. Kyshenko bloquait plutôt bien et maintint la pression à l’aide de coups de pied mais éprouva des difficultés à trouver sa distance et semblait frustré car il enserra et rejeta son adversaire fréquemment. Les performances étant similaires, les juges demandèrent un round supplémentaire. Le round supplémentaire fut plein d’action, les poings d’Hayato firent la différence et le japonais remporta la victoire.
Dans le combat suivant, le karatéka japonais Yuya Yamamoto affronta le français Farid Khider. Le français avait quelques attaques retournées élégantes, des esquives créatives et un jeu de jambe fantaisiste; il planta aussi deux superbes coups de poing. Yamamoto semblait incertain quant à la façon de répondre, et dans le troisième round, il s'avança davantage. Il y eut quelques coups, cependant les deux combattants se retrouvaient le plus souvent dans des impasses finissant en corps à corps. Une autre décision par majorité ici en faveur de Khider.
Hiroki Shishido du Japon rencontra le champion du World Max Buakaw Por Pramuk de Thaïlande dans le combat suivant. Shishido s'élança avec ferveur en lançant des coups de pied sautés. Mais en un instant, le décontracté Buakaw montra pourquoi il était le meilleur -- frappant d’une droite puis lançant une gauche qui vint percuter la tempe gauche de son adversaire avant de provoquer un down. Shishido ne bougeât pas et Buakaw marqua le KO de la victoire en seulement 15 secondes.
Naoki Samukawa du Japon et le combattant de muay thai Arménien Drago se sont combattus dans le combat suivant. Le tonic Drago était agressif et attaquait à la fois avec ses jambes et ses poings – touchant avec un bon high kick dans le second round. Samukawa essuyait bien les attaques mais dans le troisième round, Drago le fit tomber d'une droite. Une performance impressionnante de l'arménien qui remporta la décision unanime grâce à une considérable avance.
Le combattant japonais Genki Sudo se mesura à l'Australien Ian Schaffa lors du combat suivant. Sudo s'est vraiment amusé lors de son entrée; après avoir effectué une chorégraphie élaborée pour son entrée sur le ring, il fit une marche en crabe et taquina son adversaire. L'australien lança deux bonnes droites. Dans le second round, Schaffa montra qu'il connaissait un ou deux trucs lançant un coup de pied retourné qui vint percuter Sudo à la joue et le fit tomber. Sudo se releva mais ne pu retourner combattre, s'échappant à chaque fois que Schaffa attaquait; le juge mis donc fin au combat.
Hiroyuki Maeda du Japon et Kalakoda d'Afrique du Sud s'affrontèrent au cours du match suivant. Maeda ne perdit pas de temps, arrivant rapidement et furieusement, il marqua un down avec une gauche à peine quelques secondes après le début du combat. Kalakoda bloqua bien et ne cessa de contrer davantage au fur et à mesure que le combat se déroulait, et réussi à ensanglanter l'œil gauche de Maeda au milieu du second round. Le docteur vint vérifier l'état de son œil et arrêta le combat étant donné que la capacité de Maeda à voir était largement réduite. Le combattant japonais était visiblement déçu comme l'étaient également de nombreuses personnes parmi la foule, mais la santé passe avant tout.
Le japonais Yoshihiro Sato et le hollandais Albert Kraus, champion du K-1 World Max se rencontrèrent lors du combat suivant. Kraus est un boxeur solide et le montra ici, menant le combat de façon correcte avec son poing gauche et amenant régulièrement sa droite en renfort. Sato lança un bon coup de genou dans le premier round et dans le second il fut agressif avec ses low kicks. Kraus restait malgré tout avec ses poings, synchronisant deux droites dans la seconde moitié du second round. Un uppercut de Kraus fut le meilleur coup du troisième round, le hollandais mis deux autres coups de poings. Il était simplement le meilleur combattant, remportant la victoire par la majorité des décisions.
Dans les combats d'encadrement, Jordan Tai de Nouvelle Zélande gagna contre Shinobu Tsogto Amara de Mongolie par décision unanime; et le combattant japonais Satoru Ashicoba expédia Taka Osamitsu, en marquant trois downs à 1 min 55 du premier round.
Tous les combats sont disputés selon les règles du K-1 – trois rounds de trois minutes et un éventuel round supplémentaire en cas d’égalité.

Kohiruimaki pris l’initiative assez tôt, testant en jabs, avançant avec des low kicks, avec des combinaisons bien vues et toucha Souwer à la tête. Mais lors du second round ce fut Souwer qui mena, lâchant une rafale de coups de poings qui firent tituber Kohiruimaki. Souwer boxait rapidement et durement, poursuivant Kohiruimaki et à la fin du round, le combattant japonais, désespéré, se vit adresser un carton jaune pour corps à corps à outrance.
Dans le troisième round Souwer fut de nouveau implacable avec ses poings, et Kohiruimaki couvert de sang tomba sur ses genoux, succombant aux coups de son adversaire. A son crédit Kohiruimaki avait tenu jusqu’au bout de ce combat dont la victoire revint à Souwer par une confortable décision unanime.
"Je pensais qu’il serait plus agressif," déclara Souwer après son combat, "j’ai donc combattu comme un tigre à partir du second round. Je voulais un KO mais de toute façon je suis heureux d’avoir gagné. Je voulais montrer à mes fans l’esprit du shoot boxing!"
Tatsuji du Japon rencontra Mike Zambidis de Grèce dans les premiers matchs. Zambidis eut de bons mouvements, arrivant par le bas avec sa droite et ses genoux; il toucha son adversaire solidement avec une droite au milieu du premier round. Tatsuji était rapide et créatif et dans le second round passa deux coups de poings. Le combat se termina de façon passionnante, et Zambidis remporta la victoire par décision unanime.
Le nigérien Andy Ologun, le plus jeune frère du populaire présentateur de la télévision japonaise Bobby Ologun, fit ses débuts dans le K-1 ici contre Kazuya Yasuhiro. Ologun lança deux high kicks pas trop mal et montra quelques talents en jab et de bons coups de genoux, mais à part cela, le plus expérimenté Yasuhiro pris le dessus dans ce combat, manœuvrant et frappant son adversaire à outrance afin de remporter la victoire par décision majoritaire.
Le kick boxeur japonais Hayato rencontra l’ukrainien Artur Kyshenko âgé de 19 ans lors du combat suivant. Tous deux avaient un bon travail de jambe mais Hayato était meilleur avec ses poings, avançant sur son adversaire pour marquer avec de rapides combinaisons et un direct du droit. Kyshenko bloquait plutôt bien et maintint la pression à l’aide de coups de pied mais éprouva des difficultés à trouver sa distance et semblait frustré car il enserra et rejeta son adversaire fréquemment. Les performances étant similaires, les juges demandèrent un round supplémentaire. Le round supplémentaire fut plein d’action, les poings d’Hayato firent la différence et le japonais remporta la victoire.
Dans le combat suivant, le karatéka japonais Yuya Yamamoto affronta le français Farid Khider. Le français avait quelques attaques retournées élégantes, des esquives créatives et un jeu de jambe fantaisiste; il planta aussi deux superbes coups de poing. Yamamoto semblait incertain quant à la façon de répondre, et dans le troisième round, il s'avança davantage. Il y eut quelques coups, cependant les deux combattants se retrouvaient le plus souvent dans des impasses finissant en corps à corps. Une autre décision par majorité ici en faveur de Khider.

Naoki Samukawa du Japon et le combattant de muay thai Arménien Drago se sont combattus dans le combat suivant. Le tonic Drago était agressif et attaquait à la fois avec ses jambes et ses poings – touchant avec un bon high kick dans le second round. Samukawa essuyait bien les attaques mais dans le troisième round, Drago le fit tomber d'une droite. Une performance impressionnante de l'arménien qui remporta la décision unanime grâce à une considérable avance.
Le combattant japonais Genki Sudo se mesura à l'Australien Ian Schaffa lors du combat suivant. Sudo s'est vraiment amusé lors de son entrée; après avoir effectué une chorégraphie élaborée pour son entrée sur le ring, il fit une marche en crabe et taquina son adversaire. L'australien lança deux bonnes droites. Dans le second round, Schaffa montra qu'il connaissait un ou deux trucs lançant un coup de pied retourné qui vint percuter Sudo à la joue et le fit tomber. Sudo se releva mais ne pu retourner combattre, s'échappant à chaque fois que Schaffa attaquait; le juge mis donc fin au combat.
Hiroyuki Maeda du Japon et Kalakoda d'Afrique du Sud s'affrontèrent au cours du match suivant. Maeda ne perdit pas de temps, arrivant rapidement et furieusement, il marqua un down avec une gauche à peine quelques secondes après le début du combat. Kalakoda bloqua bien et ne cessa de contrer davantage au fur et à mesure que le combat se déroulait, et réussi à ensanglanter l'œil gauche de Maeda au milieu du second round. Le docteur vint vérifier l'état de son œil et arrêta le combat étant donné que la capacité de Maeda à voir était largement réduite. Le combattant japonais était visiblement déçu comme l'étaient également de nombreuses personnes parmi la foule, mais la santé passe avant tout.
Le japonais Yoshihiro Sato et le hollandais Albert Kraus, champion du K-1 World Max se rencontrèrent lors du combat suivant. Kraus est un boxeur solide et le montra ici, menant le combat de façon correcte avec son poing gauche et amenant régulièrement sa droite en renfort. Sato lança un bon coup de genou dans le premier round et dans le second il fut agressif avec ses low kicks. Kraus restait malgré tout avec ses poings, synchronisant deux droites dans la seconde moitié du second round. Un uppercut de Kraus fut le meilleur coup du troisième round, le hollandais mis deux autres coups de poings. Il était simplement le meilleur combattant, remportant la victoire par la majorité des décisions.
Dans les combats d'encadrement, Jordan Tai de Nouvelle Zélande gagna contre Shinobu Tsogto Amara de Mongolie par décision unanime; et le combattant japonais Satoru Ashicoba expédia Taka Osamitsu, en marquant trois downs à 1 min 55 du premier round.