Josh JAUNCEY, la bombe du Canada
Interview
Par Julien LANCHAS le mardi 25 octobre 2016
Josh JAUNCEY c'est la classe à tout point de vue. Stylé dans son apparence comme dans sa façon de boxer, ce Canadien de 23 ans est une des jeunes pépites dégotée par le GLORY. Avant son combat contre Dylan SALVADOR le 05 novembre à Nice, voici son interview pour mieux savoir qui se cache derrière la barbe et la moustache.
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Josh JAUNCEY : Je suis tombé dedans grâce à mon père. C'était un boxeur dans sa jeunesse. J'ai grandi dans son club en l'observant lui et les autres combattants, et j'ai fini par faire mon premier fight à l'âge de neuf ans. Ce combat a été le plus excitant que j'ai jamais fait et j'ai été tout de suite impatient d'en faire un autre.
Ton père est ton entraineur aujourd'hui, comment ça se passe ?
Oui, depuis le début c'est mon père qui m'entraîne. C'est un grande inspiration pour moi et il m'a toujours guidé vers mon propre style, m'encourageant à me démarquer. Ces dernières années, mon grand frère, Jay JAUNCEY, m'a aussi entrainé. C'est un "professeur", il étudie tous mes combats, tous mes adversaires, donc je suis tout le temps hyper préparé. Sinon, quand je suis en Hollande, je m'entraine avec l'un de mes boxeurs préférés, Andy SOUWER, qui était une de mes idoles quand j'étais ado. Grâce à lui, j'ai beaucoup appris sur la boxe et sur comment arriver au top.
Ça marche bien le pieds-poings au Canada ?
C'est pas terrible. On n'a pas beaucoup de soutien de la part de l'Etat et il y a peu de boxeurs professionnels, peu de combattants connus que les jeunes peuvent admirer dans les médias parce qu'en fait le kickboxing et le muay thai pro ne sont pas légaux ici.
Quel genre de boxeur es-tu, quel est ton style ?
Je suis un dans un style différent comparé aux autres. Je suis technique, dynamique, créatif et imprévisible. Je n'ai pas de point faible, le seul moyen de me battre est d'avoir eu une meilleure nuit que moi. Il faudra de la chance !
On te connait surtout depuis que tu es au GLORY. Quel a été ton parcours avant ça ?
Avant le GLORY, j'ai fait seulement trois combats professionnels. Mon deuxième fight pro, c'était contre l'ancien champion ENFUSION, David CALVO. Et mon troisième, c'était contre le star japonaise Hinata. Depuis que je suis devenu professionnel, j'ai uniquement affronté les meilleurs au monde. Avant ma carrière pro, j'ai fait vingt combats amateurs dans des petits événements au Canada et aux Etats-Unis.
Tu comptes huit combats au GLORY, quel bilan en fais-tu ?
Chaque combat a sa propre histoire et sa propre leçon. La plupart de mes combats pour GLORY se sont très bien passés, d'autres sans plus. Mais peu importe le résultat, j'ai beaucoup appris. Certains fights sont peut-être arrivés trop tôt dans ma carrière mais ils m'ont beaucoup apporté et j'ai progressé après chacun d'eux.
Le prochain combat ce sera face à Dylan SALVADOR au GLORY 35 NICE. Comment considères-tu cet adversaire ?
Dylan est un bon boxeur. Très complet et jeune, comme moi. Rien d'incroyable mais il est bon quoi qu'il en soit.
Quelle va être ta stratégie pour le battre ?
Je n'en ai pas. Je verrai ce que je ferai quand la cloche sonnera. Je sais déjà que j'ai les qualités pour l'emporter.
Quels boxeurs aimerais-tu affronter par la suite ?
J'aimerais avoir une revanche contre ceux qui m'ont battu. Je ne pense pas avoir perdu parce qu'ils étaient meilleurs que moi, mais seulement parce que je n'avais pas boxé au meilleur de mes capacités.
Tes entrées sur le ring sont souvent originales. Comment les mets-tu au point ?
Mes entrées sont toujours la représentation de comment je me sens le jour du combat ou bien elles racontent une histoire particulière à propos du fight. Il faut écouter attentivement la musique.
Josh entre sur du Queen
Pourquoi de la musique latine au GLORY 35 PARIS ?
C'était l'une des chansons préférées de mon grand-père, et tous ses enfants (ma mère et ses frères) étaient présents. J'ai gardé la surprise jusqu'à mon entrée sur le ring. Ils ont tous pleuré en entendant la musique.
Tatouage, grosse barbe, collier,... la mode est une part importante de ta vie ?
Je porte juste ce qui me fait me sentir bien. Je n'aime pas me fondre dans la masse. Je crois que chacun est unique mais beaucoup ont peur de se démarquer. Moi, j'accepte mon unicité.
Tu as d'autres passions ? Que fais-tu en dehors du pieds-poings ?
Ma vie tourne autour de l'entrainement et des combats. Mais quand je ne suis pas au club j'apprécie les choses de la vie. La nourriture, la musique, le cinéma, les livres et discuter avec les gens intéressants. Chaque chose que je fais est dans le but d'accroitre ma connaissance et mon expérience de la vie.