Geisym DEROUICHE, interview NUIT DES CHAMPIONS
Par Julien LANCHAS le mardi 12 novembre 2019
Geisym DEROUICHE est un boxeur plein de talent. Il ne lui manque qu'une victoire face à un tête d'affiche pour passer définitivement un cap. Ce sera peut-être le cas samedi lors de la NUIT DES CHAMPIONS où il affrontera Arman HAMBARYAN. Il nous parle de tout cela dans cette interview.

Ma vitesse, ma variété et mon intelligence.
Quels combats as-tu vu de ton adversaire ? Qu'as tu noté d'intéressant pour votre futur combat ?
J'ai vu ses combats contre TAVARES, DAMBO et HAMICHA. Il est dur, il a l'air de frapper lourd, il est agressif, il est expérimenté, donc ça va être compliqué. J'ai noté des petites failles que je devrai exploiter donc je ne les déclare pas.
As-tu un message pour lui ?
Un honneur de t'affronter et que le meilleur gagne. Contrairement à la NDC dernière, je suis dans ma catégorie de poids, je suis prêt.
Oui, l'année dernière tu as boxé à la NDC contre Grégoire GOTTARDI. Que peux-tu nous dire sur ce combat ?
Je suis descendu à 68,7 kg, je n'avais pas de cardio, pas de force, aucun influx nerveux, ma perte de poids m'a ruiné... Je suis un 72 kg, voir un 75. En plus de ça, Greg est terrible ! Je n'ai pas su trouver la solution et je me suis fait botter les fesses en beauté.
Ca fait quel effet de boxer à la NDC ?
C'est un honneur, c'est la plus grande soirée de France, et en plus chez moi, dans ma ville.
Tu as seulement trois défaites en pro, à chaque fois contre un nom (GOTTARDI, BOUSSAHA, VARELA). C'est quelque chose qui te frustre de ne pas voir encore eu ta victoire contre un nom ?
Non, pas vraiment, il fallait que je sorte de ma zone de confort... Et depuis quelques mois maintenant, je m'amuse plus avec la boxe, je pense que je devrais en récolter les fruits. Je pense avoir franchi un cap, en décidant de devenir quelqu'un dans le combat, et j'ai compris que pour ça, il fallait travailler.
Ta façon de t'entraîner a changé du coup ?
Oui, la façon de m'entraîner, la durée, l'intensité, mais surtout mon hygiène de vie. Je me fais violence à l'entraînement, il y a plus de physique, et j'essaye d'avoir une alimentation saine.
Tu as un travail à côté ?
Oui, je travaille pour la ville comme éboueur.
Qu'est ce qui t'a amené à la boxe ?
Je faisais du taekwondo quand j'étais petit, puis je me suis mis au jiu jitsu brésilien, au MMA, j'ai eu besoin d'apprendre l'anglaise et le k1, et voilà je pratique les trois. Mais j'ai décidé de me concentrer sur le K1 pendant un moment, après je verrai.
Pourquoi tu as choisi le K1 au final ?
Des trois, je préfère le K1, en plus il y a beaucoup d'événements, ça me permet de boxer souvent.
Et le Muaythai alors ?
J'ai fait du K1, de la savate pro, du full, de l'anglaise et du MMA mais jamais de muaythai, je suis moins attiré par le style thaï.
Impossible de te voir un jour en muay ?
Oui éventuellement, mais mon but est quand même d'intégrer une grosse organisation en K1.
Le GLORY ?
Oui.
Tu as d'autres combats prévus ensuite ?
A la NUIT DES GLADIATEURS contre Frédéric BERICHON en janvier.
Quel est le top 3 national dans ta catégorie pour toi ?
Jimmy VIENOT, Wilson VARELA, Mickael PALANDRE.
Ils sont donc dans ton viseur ?
Jimmy VIENOT pas pour l'instant, plus tard peut-être... Et pour PALANDRE, il me faudra d'abord faire des résultats, arriver au GLORY, et là peut-être que...