Direkci stupéfie Kraus; Sato remporte le World Max japonais de K-1
Par Monty DiPietro le mardi 13 février 2007
TOKYO, le 5 février 2007 -- Faisant ses débuts dans le K-1, Murat Direkci n’eut besoin que de 87 secondes pour gagner son combat contre l’ancien champion de World Max Albert Kraus lors d’un combat d’encadrement. Pendant ce temps Yoshihiro Sato mettait sa ceinture en jeu dans le K-1 World Max 2007 japonais. Tenu au Coliseum Ariake situé dans le district de Odaiba, un quartier de Tokyo situé en bord de mer, l’évènement annonça le début de la saison 2007 en World Max avec une abondance de combats passionnants et deux retournements de situation surprenants.
Depuis sa création en 2002, le K-1 World Max est devenu une discipline très prisée au Japon et partout ailleurs, principalement parce que les combats de la classe des 70kg/154lb offre régulièrement des combats vifs et expéditifs. La finale inaugurale du World Max fut gagnée par le boxeur néerlandais Albert Kraus, qui n’avait que 20 ans lorsqu’il remporta le titre.
Kraus était de retour cette nuit en favori contre le kick boxer turc Murat Direkci.
Mais Direkci combattit comme un fou – possédé et emmené par l'idée qu’il n’avait rien à perdre et tout à gagner. Cette approche finit par payer. Au son du gong le turc chargea avec ses poings, et en l’espace de quelques secondes il sortit un gauche en contre, frappant Kraus au menton ce qui envoya l’ancien champion au tapis. Kraus se releva, secouant sa tête comme pour dire que seul son orgueil avait été atteint. Mais Direkci n’arrêtait pas d’avancer et peu après il sortit une combinaison gauche-droite qui mit Kraus à terre une fois encore. Cette fois-ci l’athlète néerlandais fut plus lent à se relever. Après avoir jeté un regard scrutateur en direction de Kraus, l’arbitre croisa ses bras en l’air pour arrêter le combat et donner la grande victoire à Direkci.
"C’était MA nuit," déclara un Direkci rayonnant après coup. "Je suis un combattant toutes disciplines, je donne des coups de genoux, de pieds et de poings. Dans ce combat, j’ai vu une occasion de donner un coup de poing et j’ai foncé. Bien sur je cherche toujours le KO !"
Double champion en World Max mais aussi défendant en titre, Buakaw Por Pramuk utilisa sa classe surnaturelle et fit des prouesses avec ses coups de pieds et ses coups de poings pour obtenir une victoire convaincante par KO contre le boxer Andy Souwer en finale, en juin dernier.
Cette nuit, l’enfant terrible thaïlandais enchaîna avec un combat d’encadrement contre Tsogto "Shinobu" Amara, un kick boxer mongole pratiquant également le karaté et faisant ses débuts en K-1.
Buakaw prit son temps, frappant Amara avec d’occasionnels low kicks et des directs pendant le premier round, et esquivant calmement presque tous les coups qui lui étaient portés. Dans le deuxième round, Buakaw lança à la fois des low et des high kicks, et Amara répondit au coup de genou que Buakaw lui porta au torse en reculant dans la douleur, ce qui coûta au Mongole un décompte alors qu’il était encore debout. Buakaw travailla avec un arsenal complet d’attaques dans le troisième round, cuisinant son adversaire durement à l’aide de crochets gauche qui percutèrent la tête de ce dernier. Buakaw abaissa ensuite sa garde, invitant ainsi Amara à essayer de le frapper - les vaines tentatives nourrirent par la suite la frustration du combattant mongole -. Peu de combattants ont pu s’approcher de Buakaw sur le ring, et il était clair qu’Amara ne faisait pas encore parti du lot. Ce fut une confortable décision unanime.
"C’était comme un entraînement au combat pour moi," déclara Buakaw, "donc j’ai baissé ma garde et je me suis amusé. Mon objectif cette année est de défendre mon titre, et je sais que des combattants comme Masato et Souwer vont être après moi, donc je vais devoir faire de mon mieux."
Yoshihiro Sato est sûrement celui qui a fait de son mieux ce soir. Il expédia trois challengers pour gagner la ceinture du K-1 World Max 2007 Japon. Ce tournoi opposant huit hommes, se déroula selon le format classique des tournois de K-1. Quatre combats en quarts de finale permettaient d’arriver ensuite aux demi finales ; les vainqueurs se rencontraient ensuite en finale. Tous les combats se déroulèrent selon les règles classiques du K-1 World Max, trois rounds de trois minutes chacun, avec la possibilité d’un round supplémentaire en "tiebreak".
S’inscrivant dans la tradition du K-1, seul un combattant non japonais fut invité à y participer – cette fois ce fut le nigérien Andy Ologun, mannequin à ses heures, personnalité du petit écran et combattant freelance. Incroyable mais vrai, Ologun
remporta un autre victoire surprenante lors de la soirée contre le kick boxer Takayuki Kohiruimaki grace à un retournement de situation inattendu.
En effet, Kohiruimaki est parmi les meilleurs combattants World Max du Japon, étant donné qu’il a remporté le tournoi Max du Japon à la fois en 2004 et en 2005. "Kohi" était serein et utilisa comme à son habitude ses low kicks, mais pendant le combat, il semblait hésiter à s’approcher d’Ologun. De son côté, Ologun bloqua les low kicks, il était également actif et efficace avec ses poings. Kohiruimaki semblait avoir sous estimé l’arsenal de son adversaire, Ologun travailla avec une large variété d’attaques – beaucoup de jab bien sûr mais aussi de fréquentes droites rapides, il pénétra ensuite la garde de son adversaire avec un uppercut gauche dans le second round et porta un coup au visage de Kohiruimaki ce qui le fit saigner du nez. Les juges n’étaient pas convaincus au troisième round mais lors de l’extra round Ologun était de très loin le plus agressif des deux ; il lança cinq directs au son du gong provoquant un knock down et marquant ainsi assez de points pour remporter une victoire inattendue.
Le combat suivant opposa un boxeur âgé de 25 ans nommé Tatsuji au kick boxeur Hayato. La dernière fois que ces deux athlètes se sont rencontrés c’est Tatsuji qui avait gagné par décision ; Hayato chercha donc à se venger dans ce combat. Mais Tatsuji ne lui laissa pas beaucoup d’occasions. Il recula dès le début du premier round, puis enchaîna avec un crochet gauche pour infliger un knock down. Tatsuji travailla le corps de son adversaire avec enthousiasme dans un festival de coups lors du deuxième round mais Hayato essuya les coups et fit son come back avec un solide crochet du gauche et deux bons directs.
Les garçons se bagarrèrent au cours du troisième round dans un déferlement de coups de poing, de pied et de genoux. Il firent tout sauf se mettre KO l’un l’autre, ce qui n’était pas très bon pour Hayato, et lorsque ce fut fini, Tatsuji avait marqué davantage de points.
Dans le troisième combat du tournoi, le shoot boxer Hiroki Shishido se retrouva face à Keiji Ozaki, un kick boxer s’apprêtant à mener ici son premier combat de K-1. Tous deux travaillèrent avec leurs jambes au début, mais ce fut un crochet droit sur un contre qui permit à Ozaki de marquer un Knock down au beau milieu du premier round. Ozaki était dans la zone encore une fois lors de la reprise suivante, bloquant et esquivant correctement puis enchaînant avec des attaques créatives comprenant un coup de genou sauté et un coup de poing circulaire. Les deux combattants s’offrirent l’un l’autre de nombreuses opportunités ; Shishido saisit l’une d’entre elles en coup de poing circulaire. Un combat difficile à départager mais les juges attribuèrent la victoire à Ozaki sur la base du Knock down qu’il avait marqué dans le premier round.
Yoshihiro Sato, qui mesure 185cm/6'1", entama sa marche vers la gloire dans le quatrième combat des quarts de finale. Le kick boxer a eut 26 ans il y a une semaine à peine, s’est déjà bâti une réputation lors de ses neuf combats en K-1 World Max – vainqueur du K-1 Max Japan l’année dernière, il retourna la situation face au cogneur Mike Zambidis et ne perdit que contre des adversaire d’élite tels que Kraus et Buakaw. L’adversaire de Sato était ici Yasuhito Shirasu, et dès le début, le dégingandé Sato s’efforça d’utiliser son avantage en taille (15cm/6") pour s’avancer en montant ses genoux. Mais Shirasu, de façon peu surprenante, avait anticipé sa tactique et maintint intelligemment une garde en V tout contre son torse.
Shirasu força son chemin dans le second round, frappant Sato au niveau de sa joue avec une gauche. Le troisième round fut à la fois vif et mou, et globalement Sato avait utilisé les meilleures techniques pour remporter une décision unanime et se rendre en demis.
Il fut annoncé avant le premier demi qu’Ologun ne pourrait pas continuer le tournoi étant donné qu’une blessure à sa jambe gauche l’empêchait de passer le contrôle médical. D’après les règles du K-1, Kazuya Yasuhiro, qui avait vaincu Satoruvashicoba par décision en combat réserve, prit la place du Nigérien contre Tatsuji.
Le premier round fut rapide ; Yasuhiro lança des low kicks, les deux athlètes eurent un contact partiel avec les poings mais aucun d’entre eux ne mit de réelle conviction. Tatsuji reçut plusieurs coups dans l’aine au cours du deuxième round, ce qui provoqua plusieurs arrêts. Tatsuji réussit à placer une combinaison mais de manière générale la précision de son adversaire était médiocre alors que ses blocages étaient bons et, à part le bombardement de coups incessant de Tatsuji, aucun des deux adversaires ne subit de dommage significatif. Le troisième round fut similaire ; puis Tatsuji relâcha une nuée de coups de poing au son du gong et remporta ainsi la victoire par décision et obtint une place en finale.
Le deuxième combat des demis, entre Sato et Ozaki, commença avec Sato qui utilisa encore une fois ses genoux. Ozaki contrait avec ses poings et marqua dès le début avec une droite et marqua par la suite avec un crochet et un beau coup de pied retourné.
Une fois encore dans le deuxième round, Ozaki brava les low kicks et les genoux de son adversaire pour réduire la distance et travailler en poings mais Sato monta tardivement son genou et surprit Ozaki avec un high kick tardif qui maintint la pression.
Dans le troisième round, Ozaki semblait fatiguer, Sato semblait être le plus frais des deux ; il envoyait ses genoux et ses low kicks, repoussant ainsi son adversaire. L’endurance fit la différence ici, et grâce à elle Sato se vit attribuer une décision unanime en sa faveur ainsi qu’un ticket pour la finale.
Ce fut donc Sato vs Tatsuji. Le gong retentit Tatsuji se déplaça en cercles, cherchant une opportunité pour s’approcher. Sato resta cool, en jab, donnant de superficiels low kicks quand Tatsuji approchait. Bientôt Tatsuji pris l’initiative, s’avançant avec des droites. Mais Sato était prêt -- et balança un coup de genou dans la mâchoire de son adversaire, le faisant ainsi tomber. Tatsuji se releva avant la fin du décompte, mais 30 secondes après avoir récupéré, Sato modifia sa vitesse et continua à attaquer ; il sauta en avant et son genou percuta le nez de Tatsuji fortement et l’expédia au tapis. Cette fois Tatsuji saignait et s’encastra bizarrement dans les cordes alors qu’il tentait en vain de se tenir sur ses pieds. Le juge mit rapidement fin au combat, et Sato eut l’honneur de gagner le premier tournoi de K-1 de l’année 2007.
"Je suis très satisfait des trois combats de cette nuit," déclara un Sato souriant lors de son interview post évènement. "Ce que je veux faire maintenant, c’est augmenter mes compétences afin de faire de la compétition à un niveau international."
Avec la victoire à ce tournoi, Sato remporte un prix s’élevant à 5 millions de yen, et un bonus de 300,000 yens pour le KO infligé en finale. Il se qualifie également pour la finale éliminatoire du World Max 2007.
Il y avait trois combats d’accompagnement cette nuit: Hiroya infligea un KO à Akihira Takahashi; Kozo Mitsuyama bat Ash-Ra par décision unanime; et Yasuhiro Kido mit KO Kenji Kawabata.
Se basant sur l’intérêt croissant porté au World Max, le producteur d’évènements en K-1 Sadaharu Tanikawa annonça qu’il y aurait en 2007 quelques 20 évènements présentant des combats World Max, à la fois au Japon et dans le réseau des licenciés en K-1. Des évènements sont donc prévus en Croatie, Suède, Corée et dans d’autres pays à travers le monde.
Le tournoi de K-1 World Max du Japon 2007 a attiré une foule de 8,961 personnes au Coliseum Ariake et fut retransmis en live au Japon sur TBS Network.
Depuis sa création en 2002, le K-1 World Max est devenu une discipline très prisée au Japon et partout ailleurs, principalement parce que les combats de la classe des 70kg/154lb offre régulièrement des combats vifs et expéditifs. La finale inaugurale du World Max fut gagnée par le boxeur néerlandais Albert Kraus, qui n’avait que 20 ans lorsqu’il remporta le titre.

Mais Direkci combattit comme un fou – possédé et emmené par l'idée qu’il n’avait rien à perdre et tout à gagner. Cette approche finit par payer. Au son du gong le turc chargea avec ses poings, et en l’espace de quelques secondes il sortit un gauche en contre, frappant Kraus au menton ce qui envoya l’ancien champion au tapis. Kraus se releva, secouant sa tête comme pour dire que seul son orgueil avait été atteint. Mais Direkci n’arrêtait pas d’avancer et peu après il sortit une combinaison gauche-droite qui mit Kraus à terre une fois encore. Cette fois-ci l’athlète néerlandais fut plus lent à se relever. Après avoir jeté un regard scrutateur en direction de Kraus, l’arbitre croisa ses bras en l’air pour arrêter le combat et donner la grande victoire à Direkci.
"C’était MA nuit," déclara un Direkci rayonnant après coup. "Je suis un combattant toutes disciplines, je donne des coups de genoux, de pieds et de poings. Dans ce combat, j’ai vu une occasion de donner un coup de poing et j’ai foncé. Bien sur je cherche toujours le KO !"
Double champion en World Max mais aussi défendant en titre, Buakaw Por Pramuk utilisa sa classe surnaturelle et fit des prouesses avec ses coups de pieds et ses coups de poings pour obtenir une victoire convaincante par KO contre le boxer Andy Souwer en finale, en juin dernier.

Buakaw prit son temps, frappant Amara avec d’occasionnels low kicks et des directs pendant le premier round, et esquivant calmement presque tous les coups qui lui étaient portés. Dans le deuxième round, Buakaw lança à la fois des low et des high kicks, et Amara répondit au coup de genou que Buakaw lui porta au torse en reculant dans la douleur, ce qui coûta au Mongole un décompte alors qu’il était encore debout. Buakaw travailla avec un arsenal complet d’attaques dans le troisième round, cuisinant son adversaire durement à l’aide de crochets gauche qui percutèrent la tête de ce dernier. Buakaw abaissa ensuite sa garde, invitant ainsi Amara à essayer de le frapper - les vaines tentatives nourrirent par la suite la frustration du combattant mongole -. Peu de combattants ont pu s’approcher de Buakaw sur le ring, et il était clair qu’Amara ne faisait pas encore parti du lot. Ce fut une confortable décision unanime.
"C’était comme un entraînement au combat pour moi," déclara Buakaw, "donc j’ai baissé ma garde et je me suis amusé. Mon objectif cette année est de défendre mon titre, et je sais que des combattants comme Masato et Souwer vont être après moi, donc je vais devoir faire de mon mieux."
Yoshihiro Sato est sûrement celui qui a fait de son mieux ce soir. Il expédia trois challengers pour gagner la ceinture du K-1 World Max 2007 Japon. Ce tournoi opposant huit hommes, se déroula selon le format classique des tournois de K-1. Quatre combats en quarts de finale permettaient d’arriver ensuite aux demi finales ; les vainqueurs se rencontraient ensuite en finale. Tous les combats se déroulèrent selon les règles classiques du K-1 World Max, trois rounds de trois minutes chacun, avec la possibilité d’un round supplémentaire en "tiebreak".
S’inscrivant dans la tradition du K-1, seul un combattant non japonais fut invité à y participer – cette fois ce fut le nigérien Andy Ologun, mannequin à ses heures, personnalité du petit écran et combattant freelance. Incroyable mais vrai, Ologun

En effet, Kohiruimaki est parmi les meilleurs combattants World Max du Japon, étant donné qu’il a remporté le tournoi Max du Japon à la fois en 2004 et en 2005. "Kohi" était serein et utilisa comme à son habitude ses low kicks, mais pendant le combat, il semblait hésiter à s’approcher d’Ologun. De son côté, Ologun bloqua les low kicks, il était également actif et efficace avec ses poings. Kohiruimaki semblait avoir sous estimé l’arsenal de son adversaire, Ologun travailla avec une large variété d’attaques – beaucoup de jab bien sûr mais aussi de fréquentes droites rapides, il pénétra ensuite la garde de son adversaire avec un uppercut gauche dans le second round et porta un coup au visage de Kohiruimaki ce qui le fit saigner du nez. Les juges n’étaient pas convaincus au troisième round mais lors de l’extra round Ologun était de très loin le plus agressif des deux ; il lança cinq directs au son du gong provoquant un knock down et marquant ainsi assez de points pour remporter une victoire inattendue.

Les garçons se bagarrèrent au cours du troisième round dans un déferlement de coups de poing, de pied et de genoux. Il firent tout sauf se mettre KO l’un l’autre, ce qui n’était pas très bon pour Hayato, et lorsque ce fut fini, Tatsuji avait marqué davantage de points.


Shirasu força son chemin dans le second round, frappant Sato au niveau de sa joue avec une gauche. Le troisième round fut à la fois vif et mou, et globalement Sato avait utilisé les meilleures techniques pour remporter une décision unanime et se rendre en demis.

Le premier round fut rapide ; Yasuhiro lança des low kicks, les deux athlètes eurent un contact partiel avec les poings mais aucun d’entre eux ne mit de réelle conviction. Tatsuji reçut plusieurs coups dans l’aine au cours du deuxième round, ce qui provoqua plusieurs arrêts. Tatsuji réussit à placer une combinaison mais de manière générale la précision de son adversaire était médiocre alors que ses blocages étaient bons et, à part le bombardement de coups incessant de Tatsuji, aucun des deux adversaires ne subit de dommage significatif. Le troisième round fut similaire ; puis Tatsuji relâcha une nuée de coups de poing au son du gong et remporta ainsi la victoire par décision et obtint une place en finale.

Une fois encore dans le deuxième round, Ozaki brava les low kicks et les genoux de son adversaire pour réduire la distance et travailler en poings mais Sato monta tardivement son genou et surprit Ozaki avec un high kick tardif qui maintint la pression.
Dans le troisième round, Ozaki semblait fatiguer, Sato semblait être le plus frais des deux ; il envoyait ses genoux et ses low kicks, repoussant ainsi son adversaire. L’endurance fit la différence ici, et grâce à elle Sato se vit attribuer une décision unanime en sa faveur ainsi qu’un ticket pour la finale.

"Je suis très satisfait des trois combats de cette nuit," déclara un Sato souriant lors de son interview post évènement. "Ce que je veux faire maintenant, c’est augmenter mes compétences afin de faire de la compétition à un niveau international."
Avec la victoire à ce tournoi, Sato remporte un prix s’élevant à 5 millions de yen, et un bonus de 300,000 yens pour le KO infligé en finale. Il se qualifie également pour la finale éliminatoire du World Max 2007.
Il y avait trois combats d’accompagnement cette nuit: Hiroya infligea un KO à Akihira Takahashi; Kozo Mitsuyama bat Ash-Ra par décision unanime; et Yasuhiro Kido mit KO Kenji Kawabata.
Se basant sur l’intérêt croissant porté au World Max, le producteur d’évènements en K-1 Sadaharu Tanikawa annonça qu’il y aurait en 2007 quelques 20 évènements présentant des combats World Max, à la fois au Japon et dans le réseau des licenciés en K-1. Des évènements sont donc prévus en Croatie, Suède, Corée et dans d’autres pays à travers le monde.
Le tournoi de K-1 World Max du Japon 2007 a attiré une foule de 8,961 personnes au Coliseum Ariake et fut retransmis en live au Japon sur TBS Network.